A la rencontre de Camille Moon
- Affluance Magazine
- 6 nov. 2024
- 6 min de lecture
Nouveau format pour moi, l’interview.
Pour cette première j’ai décidé de recevoir Camille Moon, auteure et thérapeute.

Bonjour Camille, merci de m’accorder un peu de temps pour cette interview.
1. Camille, peux-tu te présenter à nos lecteurs du Affluance Magazine ?
Je m’appelle Camille et j'ai fêtée mes 37 ans en Septembre. Il est toujours difficile de se définir comme ça, en se présentant mais disons que je suis une Hypersensible multitâches qui a mis du temps à comprendre que les émotions étaient une force. J’ai grandi dans un milieu artistique, et mon début de vie n’a pas été de tout repos, entre violence, accidents de vie mais aussi enrichi par de nombreux voyages et de rencontres extraordinaires. J’essaye depuis quelques années de vivre en accord avec mes valeurs et mes idées, même si parfois cela me pousse à m’éloigner de la société dans laquelle on vit qui pourrait me donner la migraine (rires)
2. Je crois savoir qu’auteure n’est pas ton premier métier ?
Effectivement. Après une carrière d’une douzaine d’années dans l’événementiel et la communication à l’international ensuite, j’ai décidé de tout quitter il y a 4 ans pour donner du sens à mon chemin de vie sur cette planète. Je me suis formée en coaching, art-thérapie, PNL puis en magnétisme afin d’ouvrir mon cabinet de thérapie « atypique » et guider les gens qui feraient face comme ça a été mon cas à des questionnements intérieurs sur leur place, leurs émotions et leur rapport aux autres. Le but étant d’adapter les outils en fonction des personnes. J’ai donc beaucoup lu, assisté à des conférences, appris auprès de multiples professionnels afin de développer mon propre protocole thérapeutique avec une approche plus holistique du corps et de l’esprit.
3. Comment es-tu venue à ça ? Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir auteure ?
J’écris depuis ma plus tendre enfance, mes premières paroles de chansons remontent à mes 7 ans ! D’aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours trouvé dans l’écriture un moyen de s’exprimer librement en silence, et de laisser courir mon ressenti de la vie, des gens et du monde autour de moi. Étant habituée à observer, et me fier à mon intérieur, l’écriture est pour moi essentielle pour la transmission, et le développement de la culture et de l’humanité. Lorsque j’ai quitté mon emploi cadre en 2020, je venais de finir mon premier manuscrit, et j’ai eu la chance d’être tout de suite publiée en maison d’édition, ce qui a motivé encore plus mon choix d’intégrer pleinement l’écriture à ma vie. Ce premier roman est une autobiographie, avec un message d’espoir et de résilience, retraçant les épisodes fort d’un parcours très atypique, qui parfois pourrait être qualifié de dramatique. Depuis j’ai publié 7 ouvrages dont deux collectifs, tous répartis sur deux maisons d’édition qui me suivent et m’accompagnent dans toutes mes idées. Ma ligne directrice est de toujours faire passer un message fort de vraies valeurs humaines à travers mes romans, peu importe le style (thrillers, feel good ou polar)
4. Camille, je voudrais venir à une autre de tes casquettes, celle de thérapeute. Ces deux métiers sont-ils menés de front tous les deux ?
Depuis que j’ai décidé de changer de vie, la vie d’auteure et de thérapeute est à la même enseigne, avec aucune prédominance de l’un ou l’autre. Je cherche plutôt à lier les deux la plupart du temps. J’utilise beaucoup l’écriture thérapeutique lors de mes séances, mais je fais également des interventions en milieu scolaire ou des conférences liant l’importance du chemin de vie, et celle de la créativité artistique quelle qu’elle soit. Alors bien sûr, le métier de thérapeute est celui qui me permet le plus de payer mes charges et d'assumer ma vie, mais mes standards de vie ont changé depuis que je ne suis plus salariée. Je publie en moyenne un ouvrage par an et les ventes sont exponentielles mais je n’ai pas de prétention quant à devenir un auteur « best seller », même si cela demeure mon rêve le plus fou. Pour le moment, je n’ai jamais eu de mauvais retour sur mes livres, ce qui me rend le plus heureuse et fière et de voir à quel point mes écrits aident et apportent à mes lecteurs sur leur chemin de vie. Aider les gens est ce qui me tient le plus à cœur et c’est ce que j'essaye d’apporter en thérapie ou dans mes ouvrages. C’est ce qu’on appelle « la loi du Dharma » : -)
5. D’où te vient ton inspiration ?
Mon inspiration vient de partout, tout le temps. Parfois elle est en sommeil pendant des mois, le temps d’absorber et d’intégrer le monde avant de le retranscrire dans une histoire et au travers de personnages auxquels je tiens à apporter relief et humanité. Je suis une personne « look at the moon » , comme on dit… Je regarde, j’écoute et je ressens, et quand ça vient, ça vient. J’écris souvent d’une traite, et je fais confiance à ce que ma plume cherche à transmettre, elle se trompe rarement !
La première chose que j’essaye de trouver systématiquement avant d’écrire c’est le message que je souhaite transmettre : c’est alors que l’histoire peut s’articuler sans jamais perdre de vue ce que je voulais transmettre au départ.
6. Peux-tu me raconter une journée type en tant qu’auteure et thérapeute ?
C’est une très bonne question : il n’y a pas de journée type ! (rires) En général les matinées sont dédiées à mon travail sur ordinateur car je travaille aussi en freelance en communication pour une de mes maisons d’édition et quelques entreprises de formation. J’aime le fait de commencer tôt (mon fils prend le bus à 7h20 du matin) sur l’ordinateur pour consacrer mes après-midi aux consultations et à l’écriture ou la peinture. Je prépare systématiquement mes consultations 30 min avant, mais je laisse aussi l’univers faire son travail : les séances sont rarement telles que je les avais prévues car je m’adapte constamment aux besoins de mes clients.
Mes journées se ressemblent rarement et j’aime cette liberté qui replace de vraies valeurs dans ma vie. Ensuite, lorsque mon fils rentre du collège, je peux prendre le temps si je n’ai pas de rendez-vous pour ses devoirs, et j’écris souvent le soir (même de courts textes) pour vider mon mental .
Mes semaines sont plus organisées que mes journées : les matinées du début de semaine sont toujours dédiées à la gestion des réseaux sociaux de mes clients et aux miens (même si ce n’est pas trop mon truc pour ce qui concerne ma propre communication) et les après-midi à mes consultations , le mercredi s’oriente autour des tâches administratives. La fin de semaine s’articule entre les prospections de salons et de dédicaces, la communication sur mon activité (je viens de déménager donc je dois redévelopper mon cabinet), et la préparation des salons à venir. Les week-end sont dédiés à ma famille, quand je ne les passe pas par monts et par vaux sur des salons du livre et dédicaces !
Mon dernier roman « (En)quête de Sens » est sorti au mois de Juillet 2024, c’est donc mon actualité principale en ce moment et je compte commencer l’écriture de mon prochain livre cet hiver : il traitera de la relation de couple au sens large mais je peaufine encore dans ma tête le format et l’histoire.
Je rouvre mon cabinet dans la région de Montpellier, en ajoutant une corde « magnétisme » aux thérapies, après une formation professionnelle cet été et le développement d’un protocole liant l’émotionnel au corporel.
Je compte me former à certaines techniques de massages en 2025 afin de lier encore davantage bien être et énergétique et d’offrir une vraie qualité thérapeutique à travers les soins (renouer avec son corps, ses sensations, et ses émotions bien sûr)
Pour suivre Camille :
Son site internet : en cours de refonte : www.camillemoon.fr (disponible en fin d’année)


Mais vous pouvez déjà la retrouver en tapant sur
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Isabelle
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